ReprésentACTION santé mentale Québec soutient la participation active des personnes utilisatrices de services en santé mentale.
Nous préconisons la prise de parole collective et démocratique des personnes utilisatrices de services en santé mentale, afin qu’elles fassent partie de la planification et de l’organisation de ceux-ci. Nous organisons des rencontres afin que les personnes partagent sur ce qu’elles vivent, sur les améliorations qu’elles souhaitent voir et sur les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir. Nous préconisons la création de liens et le partage de vécu.
Une approche gagnante…
….pour les personnes utilisatrices de services.
Les impacts résident dans leur sentiment d’appartenance, de fierté, de solidarité, dans la découverte du pouvoir qu’elles peuvent exercer sur les décisions qui les concernent. S’ajoutent le sentiment d’être utile, de participer et d’exercer leur citoyenneté ainsi qu’une meilleure compréhension des enjeux en santé mentale, y compris ceux liés aux droits.
« Le vécu, c’est quelque chose de personnel. Quand on partage quelque chose de personnel, il n’y a rien qui dit que quelqu’un d’autre quelque part n’a pas vécu à peu près la même chose. À ce moment-là, ce n’est plus quelque chose de personnel, c’est quelque chose qui commence à devenir collectif. »
« On a davantage réussi à faire changer la perception. Les services de première ligne ont commencé à tenir compte de l’usager plutôt que de la maladie. […] Je pense qu’il y a vraiment eu une évolution ici. On la sent, on la voit avec les travailleurs de la santé, à plusieurs niveaux. »
« Je suis fier d’avoir contribué à faire adopter une mesure qui réduit la stigmatisation qui était faite aux gens hospitalisés en psychiatrie. »
….pour les décideurs.
Parmi les gains, notons l’établissement de liens entre les préoccupations des administrateurs, des intervenants, des médecins et des personnes utilisatrices. Par exemple, des projets sont ajustés en fonction des commentaires reçus des personnes et l’analyse des services offerts est réalisée à la lumière de l’expérience des personnes utilisatrices. Enfin, les rencontres des volets régionaux de ReprésentACTIONsmQ peuvent aussi être une tribune pour les décideurs qui souhaitent échanger avec les personnes.
« Les délégués nous ramènent tout le temps sur le « plancher des vaches », c’est-à-dire au concret, au réel, au vécu. Si nous dérivons, ils nous ramènent à ce pourquoi on fait notre travail. »
« On apprécie qu’ils guident et accompagnent dans la mise en place des services, qu’ils participent à la formation, qu’ils participent à la déstigmatisation, qu’ils nous aident à monter les programmes et les formations. »
« On leur a présenté notre plan d’action des trois prochaines années. On les consulte la-dessus : Est-ce que vous trouvez que ça a du sens ? Est-ce qu’on fait les bonnes priorités ? »